A propos

Manière d’opéra-bouffe et service compris


Un lieu de vie qui ferme, c’est un lien social qui se rompt. C’est en substance ce que raconte Grand Café, évocation collégiale de la démolition d’un quartier et de son troquet le plus emblématique. Le Grand Café, c’était tout à la fois un salon de thé, un bar PMU et un café de gare, c’était le repaire des riverains et celui des ouvriers des chantiers avoisinants. Et à l’approche du tomber de rideau, ils sont tous venus.

Ils sont venus refaire le monde comme si de rien n’était, se disputer pierres et briques comme d’autres s’arrachent des provisions au lendemain d’un ouragan, et aussi remplacer à tour de rôle le patron, Monsieur Jules, le grand absent de ces funérailles rythmées d’idées, de cris, mais aussi de chants. C’est là toute la beauté de ce travail sur la mémoire élaboré autour d’une vraie galerie de corps et de gueules : la fin, aussi douloureuse, y est avant tout l’occasion d’en profiter une dernière fois, tous ensemble.


Créé en 1998


Producteurs & cie

Co-production Priviet Théâtre, Les Boules au Plafond, Amphithéâtre de Pont-de-Claix


Générique

Écriture Emmanuelle Cordoliani
Mise en scène Cédric Marchal
Musique Simon Baggio
Chorégraphie Dominique Patriarche
Interprétation Cédric Marchal, Anne-Marie Merli, Bénédicte Lesenne, Jackie Mezin, Vincent Fouquet, Laurent Chouteau, Philippe Rousseau
Interprétation musicale Simon Baggio (accordéon), Josiane Brachet (violon), Marie-Laure Brieugne (alto), Niels Hoyrup (violoncelle)


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